Abbaye Saint-Germain
On appela « grottesques » les fresques qui ornaient ses murs.
Leur fantaisie décorative, leur richesse iconographique, leur élégance séduisirent les artistes et artisans de l’époque et, bientôt, la mode de la grottesque envahit toute l’Europe.
Derrière cette mode et sa construction ordonnée par les lois de la symétrie se cachent aussi l’imagination et la liberté des artistes.
Cette liberté d’expression va susciter des réactions hostiles de la part de l’Église qui voit l’œuvre du diable dans les figures hybrides, fantaisistes, caricaturales, parfois sexuelles, scatologiques, qui se mêlent aux décors plus classiques des œuvres.
Ce type d’ornementation est alors discrédité : le mot « grottesque » perd un « t »pour devenir « grotesque » et qualifier ce qui est risible, insensé, méprisable…
Les travaux exposés s’inspirent de ce thème riche où la liberté des artistes prime et s’exprime.