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AUXERRE

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Auxerrois Magazine vous présente les élus du conseil municipal. Au mois de mai nous avons rencontré, Maryline Saint-Antonin, adjointe chargée de la santé, des affaires sanitaires et sociales, de la solidarité et des séniors.

Auxerroise d’adoption

Maryline Saint-Antonin est née et a grandi à Paris où elle a achevé ses études de médecine. Elle s’installe à Auxerre en 1990, pour suivre son mari, médecin biologiste, associé dans un laboratoire d’analyses médicales. « Quitter Paris n’a pas été simple pour moi, mais je connaissais très bien ce territoire pour avoir passé de nombreux étés chez mes grands-parents, agriculteurs à Gurgy. J’ai fini par m’y sentir très bien. »

La santé d’abord

Enfant d’une famille éloignée du monde de la santé, elle rêve de pédiatrie mais devient finalement médecin vasculaire. « C’est un milieu qui me fascinait depuis mon enfance. Soigner les autres, c’est une sincère vocation, je ne me voyais pas faire autre chose. » Installée en libéral, elle cultive pour ses patients une écoute attentive et humaniste.

Défendre ses valeurs

C’est par le biais de sa fille, que cette maman de trois enfants fait la connaissance de Guillaume Larrivé. Une rencontre qui arrive à un moment de sa vie « où j’avais envie de défendre mes idées et mes valeurs, que je trouvais malmenées ». Elle participe aux municipales de 2014 puis devient la suppléante du député trois ans plus tard.

Dynamiser la ville

Maintenant que ses enfants ont grandi, elle se sent plus disponible pour la politique. Ainsi pour les municipales 2020, elle s’engage aux côtés de Crescent Marault, qu’elle connaissait et qu’elle juge « travailleur, ancré dans la réalité et attentif à mes suggestions ». Elle ne voulait pas tomber dans la plate facilité de ceux qui critiquent mais souhaitait avoir des leviers d’action. Elle est persuadée que le nouveau maire est « la personne capable de dynamiser la ville et de la sortir de sa torpeur ».

Attirer des médecins

Son visage enjoué s’assombrit lorsqu’elle évoque la désertification médicale qui frappe Auxerre. « Il faut rendre la ville attractive pour attirer des médecins, toutes spécialités confondues. » Son combat du moment l’amène aussi à défendre le Centre 15, menacé d’être transféré à Dijon après 2023. Même si elle n’est « pas sûre de gagner la bataille», son exigence et sa détermination font qu’elle ne craint pas de la livrer.

Fan des animaux

L’adjointe confie son affection pour les animaux. Elle « adore » son chat et son lévrier, avec lequel elle arpente les sentiers de l’Auxerrois. Elle a le goût des voyages et de la cuisine. Elle se passionne pour l’histoire et s’est mise à la généalogie depuis le
décès de son père. « Je suis remontée jusqu’au XVème siècle, dans mes ascendances maternelles bourguignonnes et paternelles alsaciennes. Mon aïeul alsacien s’était réfugié en Bourgogne vers 1885, pour ne plus vivre en Alsace occupée. »